Recherche de Musées et Peintures

Hauts-de-France / France

Les Hauts-de-France sont une région administrative du nord de la France, créée par la réforme territoriale de 2014. Résultat de la fusion du Nord-Pas-de-Calais et de la Picardie , elle s'est d'abord appelée provisoirement Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Elle s'étend sur 31 806 km2 et compte cinq départements : l'Aisne, le Nord, l'Oise, le Pas-de-Calais et la Somme. Elle est présidée par Xavier Bertrand depuis le 4 janvier 2016 et son chef-lieu est Lille, principale ville de la région et auparavant déjà chef-lieu du Nord-Pas-de-Calais. Amiens, chef-lieu de l'ancienne Picardie, est la deuxième ville de la région. La région est limitrophe de l'Île-de-France située au sud, de la Normandie à l'ouest et du Grand Est à l'est. De plus, elle est frontalière de la Belgique sur toute sa partie nord-est, et est bordée par la Manche et la mer du Nord, à l'ouest et au nord. Située au cœur de l'Europe, avec 6 009 976 habitants au 1er janvier 2015, et une densité de population de 189 hab/km2, elle représente la 3e région la plus peuplée de France et la 2e la plus densément peuplée de France métropolitaine après l'Île-de-France.

Palais des Beaux-Arts de Lille

Hauts-de-France / France

Le palais des Beaux-Arts de Lille est un musée municipal d'art et d'antiquités situé place de la République à Lille, dans la région Hauts-de-France. C'est l’un des plus grands musées de France et le plus grand musée des beaux-arts, en dehors de Paris, en nombre d'œuvres exposées. Créé en 1792 sous l'impulsion du peintre Louis Joseph Watteau, le fonds initial du musée est constitué d'œuvres confisquées aux émigrés et aux institutions religieuses de la ville au lendemain de la Révolution, parmi lesquelles plusieurs tableaux de Rubens, Van Dyck ou Jordaens. En 1803, il s'enrichit d’œuvres données par l'État, conformément aux dispositions du décret Chaptal, à l'origine de la création de nombreux musées de province ; en 1809, le musée ouvre au public. Si l'État reste ensuite un contributeur important aux collections du musée, ce sont surtout les legs et donations, à partir des années 1850, qui conduisent à la constitution du fonds actuel. En 1881, la collection de tableaux atteint une dimension telle que Géry Legrand, maire de Lille, décide la construction d'un palais des beaux-arts pour les accueillir. La réouverture du musée, en 1892 dans ce nouveau bâtiment, offre l'occasion de regrouper plusieurs collections de peintures, et aussi de sculptures, de dessins, de pièces anciennes et d'objets d'art, jusqu'alors dispersées. Les acquisitions de la ville sont par ailleurs très dynamiques jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale. Elles comprennent quelques œuvres majeures, de David, Goya, Delacroix, Courbet, Corot ou Puvis de Chavannes, dont certaines ont marqué l'histoire de la peinture, mais surtout des œuvres anciennes ou contemporaines d'artistes d'origine régionale et locale qui viennent compléter les autres formes d'apports. Il en résulte des collections où les pièces flamandes et hollandaises du XVe au XVIIe siècle et françaises du XIXe siècle tiennent une place de tout premier rang. Tirées d'un fonds de plus de soixante-dix mille œuvres, le musée en propose aujourd'hui près de deux mille à la visite. Ce sont en particulier deux cents pièces de sculptures, de peintures et d’objets d’art de l’Europe médiévale et de la Renaissance, plus de cinq cents œuvres peintes du XVIe au XXe siècle, quelque cent trente-cinq sculptures du XIXe siècle, une belle collection de céramiques du XVIe au début du XXe siècle et quinze plans-reliefs au 1/600e de villes fortifiées par Vauban. Le musée possède également un cabinet des dessins riche de six mille cinq cents feuilles de dessins et d'estampes du XVe au XXe siècle et une collection numismatique de plusieurs milliers de pièces et médailles, ainsi que deux cent cinquante matrices de sceaux allant du XIIIe au XIXe siècle. Rénové entre 1991 et 1997, le musée accueille aussi une salle d'expositions temporaires, un auditorium, une bibliothèque et des ateliers pédagogiques. Le palais des Beaux-Arts lui-même a été inscrit à l'inventaire des monuments historiques en 1975.

La Piscine (musée)

Hauts-de-France / France

La Piscine, ou musée d'art et d'industrie André-Diligent, est un musée de Roubaix qui présente des collections composites d'arts appliqués et de beaux-arts constituées à partir du XIXe siècle comprenant des tissus, des pièces d'arts décoratifs, des sculptures, des peintures et dessins. Il est installé dans une ancienne piscine de style Art déco, construite entre 1927 et 1932 par l'architecte lillois Albert Baert, d'où son surnom « La Piscine ». La Piscine propose aussi de nombreuses conférences, des activités de découverte des cinq sens, des cours de l’École du Louvre ; on y trouve également une boutique dédiée ainsi qu'un restaurant / salon de thé de la maison Méert.

MUba Eugène-Leroy

Hauts-de-France / France

Eugène Leroy est un peintre français, né le 8 août 1910 à Tourcoing, mort le 10 mai 2000 à Wasquehal.

Lille Métropole - musée d'Art moderne, d'Art contemporain et d'Art brut

Hauts-de-France / France

Art brut est le terme par lequel le peintre Jean Dubuffet désigne les productions de personnes exemptes de culture artistique. Il a regroupé certaines de ces productions au sein d'une collection, la Collection de l'art brut à Lausanne. S'il est certain que le terme art brut vient de Jean Dubuffet : « le 28 août 1945, Dubuffet baptise « art brut » un art qu'il collectionne depuis plusieurs années, art qui comprend à la fois l'art des fous et celui de marginaux de toutes sortes : prisonniers, reclus, mystiques, anarchistes ou révoltés, » on ne peut pas réduire son intérêt pour l'art des fous à cette seule date. Bien avant, dès 1922, Dubuffet s'intéressait déjà aux travaux du docteur Hans Prinzhorn qui avait rassemblé les œuvres de malades mentaux, constituant un Musée d'art pathologique à Heidelberg. Il avait découvert aussi l'exposition du docteur Walter Morgenthaler, médecin chef de la clinique de la Waldau près de Berne. C'est Walter Morgenthaler, précurseur de l'intérêt porté par d'autres à « l’art brut », qui, en 1914, découvre le talent artistique du patient Adolf Wölfli. C’est lui encore qui reconnut le premier l'importance des objets archivés à la clinique. Grâce à ce pionnier de la psychiatrie, le musée actuel possède un fonds suffisant pour alimenter ses expositions temporaires. La collection Morgenthaler que Dubuffet a vue est exposée au musée Psychiatrie-Musée Berne. En 1923, alors qu'il accomplit son service militaire au service météorologique de la tour Eiffel ou, selon les biographes, au service de la compagnie météorologique du Fort de Saint-Cyr, Dubuffet a connaissance des cahiers illustrés de Clémentine R. , visionnaire démente qui dessine et interprète la configuration des nuages. Cette même année à Liège est créée la Fédération spirite internationale. Dubuffet s'intéresse également à certaines œuvres du fonds Heidelberg qui ont été exposées à la Kunsthalle de Mannheim. 1923 est aussi l'année de l'internement de Louis Soutter dont Dubuffet ne découvrira l'œuvre qu'en 1945.