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Musée des Beaux-Arts de Tours

Tours / France

Le musée des Beaux-Arts de Tours est installé dans l'ancien palais épiscopal de la ville, proche de la cathédrale dans le Vieux-Tours. Un jardin à la française s'étend devant le palais épiscopal du XVIIIe siècle, qui a gardé une partie de son décor d'origine. Un cèdre du Liban, classé Arbre Remarquable de France, orne la cour du musée et on peut voir dans cette même cour, dans un bâtiment en face du palais, Fritz, un éléphant d'Asie empaillé, abattu car devenu incontrôlable lors d'une parade du cirque Barnum & Bailey dans les rues de Tours le 10 juin 1902. L'accès à l'éléphant et au grand cèdre sont gratuits puisqu'à l'intérieur du parc. Le musée des Beaux-Arts de Tours est installé dans un bâtiment historique d’une qualité exceptionnelle. Le site est d’une importance capitale pour l’histoire de l’antique Caesarodunum ; le musée abrite en ses souterrains la plus belle inscription lapidaire à la gloire des Turons. Les premiers évêques avaient choisi de s’installer à proximité de la cathédrale, dans un palais construit sur le rempart du IVe siècle dont subsiste encore aujourd'hui de belle trace notamment la tour d'angle. Autre vestige de cette période, une chapelle adossée au palais des archevêques datant du IVe siècle et reconstruite en 591 sur ordre de Grégoire de Tours. Cet édifice fut transformé au XIIe siècle et en partie détruit au XVIIe siècle lors des aménagements du nouveau palais archiépiscopal de Mgr Bertrand d’Eschaux. Au XIIe siècle fut bâtie l’aile dite du Synode. Constamment transformée au cours des siècles, cette immense salle où se rassemblèrent à deux reprises les états généraux du royaume de France est l’un des lieux historiques les plus évocateurs de l’histoire de Touraine. Mgr Rosset de Fleury paracheva l’ensemble grâce à la construction du palais à fronton et attique et l’aménagement des terrasses dont la courbe suit le tracé de l’amphithéâtre romain. Enfin, Mgr de Conzié fit élever en 1775, à la place des anciennes écuries, l’imposant portail et l’hémicycle de la cour d’honneur. Il transforma en chapelle archiépiscopale l’ancienne salle du Synode et fit exécuter à cet effet une colonnade à l’antique. Après 1789, le palais des Archevêques devient théâtre, École centrale, bibliothèque puis par arrêté départemental du 6 octobre 1792 et à l’énergie passionnée du fondateur de l’école de dessin de la Ville, Charles-Antoine Rougeot et de son gendre, Jean-Jacques Raverot, devint dépôt des œuvres saisies à la Révolution. Un premier musée ouvre au public dès le 4 mars 1795. L'ancien archevêché fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 27 juin 1983.