L’île de Man /il də man/ est un territoire formé d’une île principale et de quelques îlots situés en mer d’Irlande, au centre des îles Britanniques. L’île de Man forme une dépendance de la Couronne britannique, c'est-à-dire qu'elle n'appartient pas au Royaume-Uni mais relève directement de la propriété du souverain britannique, actuellement la reine Élisabeth II, qui agit en qualité de « seigneur de Man ». Ce statut n’en fait pas un État reconnu indépendant, mais l'île dispose d’une large autonomie politique et économique. Ainsi depuis 2011, le lieutenant-gouverneur, fonction jusqu'alors attribuée par la reine, est désigné par un vote de représentants locaux mannois. De fait de son statut et d'une politique fiscale très avantageuse, elle est considérée comme un des lieux privilégiés par l'évasion fiscale, acquérant une réputation de paradis fiscal, notamment depuis les révélations des « Paradise Papers ». L’île de Man est une terre celte depuis la protohistoire, puis devient un royaume viking au Moyen Âge, soumis à l’influence anglo-saxonne. Les dominateurs scandinaves y ont fondé un système politique basé sur le principe des « citoyens libres » et s’organisant autour du Tynwald qui serait le plus ancien parlement en fonctionnement continu du monde. Elle fait aujourd'hui partie des six nations celtiques reconnues par le Congrès celtique et la Ligue celtique.