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Chapelle Sixtine

Vatican / Vatican

La chapelle Sixtine, appelée originellement chapelle de Sixte, est une des salles des palais pontificaux du Vatican et fait partie des Musées du Vatican. Remplaçant la chapelle Pauline puis le palais du Quirinal, la chapelle Sixtine est le lieu où, traditionnellement depuis le XVe siècle, les cardinaux réunis en conclave élisent le nouveau pape, et obligatoirement depuis la constitution apostolique édictée par Jean-Paul II en 1996, intitulée Universi Dominici gregis. La plus grande chapelle du Vatican doit son nom au pape Sixte IV, qui la fit bâtir de 1477 à 1483. Elle fut consacrée lors de la fête de l'Assomption, le 15 août 1483. Sa voûte, décorée de fresques achevées par Michel-Ange en quatre ans, fut inaugurée par Jules II le 31 octobre 1512. Le mur du fond comporte une immense fresque illustrant le Jugement dernier, peinte près d'un quart de siècle plus tard par Michel-Ange alors sexagénaire et dévoilée par Paul III, après six ans de travaux, le 1er novembre 1541. Précédée d'une antichambre - la Sala Regia -, la chapelle se situe à l'angle sud-ouest du palais. Elle communique avec les chambres de Raphaël, qui abritent aujourd'hui la collection d'art religieux moderne. Ses architectes présumés sont Baccio Pontelli et Giovannino de' Dolci. Elle comprend un souterrain, un entresol et la chapelle proprement dite. Elle est ceinte, en hauteur, d'un chemin de garde défensif. Son plan est simple : c'est une salle rectangulaire de quelque 40 mètres de long sur 13 mètres de large et 21 mètres de hauteur , coiffée d'une voûte en berceau et éclairée de douze fenêtres cintrées. Le sol est recouvert de marbres polychromes. Un jubé grillagée en marbre, œuvre de Mino da Fiesole sépare l'espace réservé aux clercs de celui accessible aux laïcs. La chapelle doit sa célébrité à son exceptionnelle décoration peinte, réalisée par les plus grands artistes de la Renaissance, parmi lesquels Michel-Ange, Le Pérugin, Sandro Botticelli, Domenico Ghirlandaio, Cosimo Rosselli et Pinturicchio. Chaque jour, quelque 10 000 touristes la visitent, avec des pointes de 20 000 personnes aux périodes d'affluence. Cette concentration humaine provoque de multiples exhalaisons de gaz carbonique et risque, à terme, d'endommager les peintures.